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Mots-clés : antibioprophylaxie, consultation préanesthésique, midazolam, ophtalmologie
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Rédaction : le lundi 13 juillet 2020, par
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Je vous propose un bref rappel sur les points à ne pas oublier lors de la prise en charge d’un patient en ophtalmologie.
D’aucuns me diront que c’est une chirurgie accessoire, banale, sans intérêt, qu’on ne va pas en faire un fromage pour 3 gouttes dans un œil, et pourtant...
D’abord et avant tout, oui, il s’agit bien d’une chirurgie fonctionnelle et non vitale, MAIS qui touche un organe sensoriel essentiel, dont la représentation va bien au-delà du simple capteur d’onde lumineuse (miroir des émotions, reflet de l’âme etc).
A présent, imaginez-vous allongé sur le brancard, avec un objet pointu qui va se rapprocher de votre cornée, vous transpercer le globe, et peut-être vous crever l’œil ?
Sans compter les douleurs souvent associées, parfois intolérables (glaucome aigü, endophtalmie...)
Premier point : chirurgie stressante
=> prémédication indiquée, même pour les gestes courts
Deuxième point : microchirurgie patient éveillé
L’immobilité est du patient est requise, pour une durée variant entre 10 minutes et 1h30
=> confort de l’installation (coussins etc)
=> prémédication indiquée, même pour les gestes courts
Troisième point : principes d’antibioprophylaxie
mauvaise pénétration des antibiotiques à l’intérieur du globe oculaire, sauf les fluoroquinolones
Quatrième point : des saignements
Chirurgie peu hémorragique, mais microchirurgie, donc de petits saignements peuvent gêner l’intervention
Pas de vaisseaux sanguins devant la cornée
Cinquième point : rappel
Munis de ce mémo, vous améliorerez mon équilibre coronarien face aux chirurgiens en salle ! ;-)
Merci à vous !