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Support de présentation orale

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Rédaction : le mercredi 6 octobre 2021, par DEGOUL Samuel

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Licence : CC BY-SA 4.0 (voir le contenu)

Pour l’instant, il ne s’agit pas d’un cours mais de la compilation de quelques notes.

Appelé classiquement « PowerPoint », on parlera plutôt d’un diaporama, terme plus générique et plus indépendant vis-à-vis du logiciel d’édition : Microsoft (MS) PowerPoint^® n’est ni le seul logiciel pour cela, ni le meilleur !

1 - Bonnes pratiques

À venir... (partie la plus importante ++)

1.1 - Écueils fréquents

1.1.1 - Références

Voir cette synthèse intéressante des critiques des logiciels de présentation sur Wikipedia

2 - Aspects techniques

2.1 - Format

Cf. ce cours sur la composition documentaire pour comprendre ce qu’est un format de fichier et ses implications.

On privilégie toujours l’utilisation d’un format ouvert.

2.1.1 - Pour l’édition

Formats ouverts :
- OpenDocument presentation (odp)
- LaTeX Beamer : beaucoup plus geek, nécessitant un effort de prise en main, mais permettant un rendu impeccable pour des documents structurés, avec, notamment, la présence sur toutes les diapo d’un sommaire montrant l’avancement de la présentation [1].
Formats moins ouverts :
- Office Open XML presentation (pptx, et j’insiste sur le « x » : bannir le « ppt » !) : officiellement, c’est un standard ISO comme l’odp, mais en pratique, il s’agit plus du résultat d’un monopole commercial dont l’interopérabilité est partielle,
- formats carrément fermés, non interopérables, notamment :
  - ppt : format historique de MS PowerPoint^®, qui ne doit plus être utilisé
  - formats purement commerciaux tel celui du logiciel Keynote^® : à bannir, même si les logiciels concernés sont « beaux », « pratiques »... Nous ne sommes pas des vendeurs de marchandises [2] ; notre but est un travail scientifique, dont le caractère diffusable et interopérable est une nécessité.

2.1.2 - Pour la présentation (le jour J)

Format PDF à privilégier : tous les ordinateurs à partir desquels vous projetterez le support ont un logiciel lecteur de PDF (et si ce n’est pas le cas, vous êtes en droit de râler !!)
- avantages : certitude d’une reproductibilité parfaite de votre diaporama
- inconvénients : format statique, fonctionnement incertain des vidéos intégrées et non compatible avec les animations. Néanmoins, ces dernières sont plutôt déconseillées, sauf les animation d’apparition-disparition « simples » que permet le format PDF (une nouvelles diapositive pour chaque apparition-disparition)
Formats d’édition vus ci-dessus : risque de mauvaise surprise si le logiciel présent sur l’ordinateur ne gère pas le format exactement de la même façon que celui que vous avez utilisé pour l’édition
- c’est le cas entre deux logiciels différents, notamment LibreOffice^®/OpenOffice^® versus MS PowerPoint^® pour les formats odp et docx,
- mais ça peut être aussi le cas entre deux versions d’un même logiciels ! Problème super-classique rencontrés par des conférenciers ayant préparé un fichier avec une version récente de MS PowerPoint^® sur leur ordinateur et projetant leur présentation sur un ordinateur disposant d’une version plus ancienne du logiciel.

2.2 - Logiciels (pour l’édition)

Selon le format d’édition choisi :

odp : LibreOffice^®, OpenOffice^® (moins maintenu actuellement), Kalligra^®, services cloud tel la suite bureautique de Google^®, OnlyOffice^®... [3]
docx : MS PowerPoint^®, services cloud sus-mentionnés. Les logiciels libres tels LibreOffice^® peuvent le générer, mais le support n’est pas complet et il y a un risque de changements du formatage en ouvrant le fichier avec MS PowerPoint^®
LaTeX : ceux qui pratiquent LaTeX n’ont pas besoin d’aide pour trouver leur logiciel d’édition.
- une pensée pour Org-mode pour Emacs qui permet d’éditer du LaTeX beaucoup plus simplement et booster la productivité d’édition une fois bien pris en main ++ [4].

Concernant les services cloud, en général, Google^® : mêmes s’ils peuvent s’avérer « pratiques » pour l’édition (partage de fichier, édition à distance...), ne pas compter sur la version en ligne le jour de la présentation !

En effet, que ferez-vous en cas :

de problème de connexion à Internet ?
d’incompatibilité du navigateur web présent sur l’ordinateur servant à la projection ? (généralement, vieux navigateur pas à jour)

Donc, toujours disposer avec vous d’une version en local (clé USB...), dont une version PDF si possible.

3 - Exemples

3.1 - Synthétiser l’information

Il ne s’agit pas à proprement parler d’un diaporama mais d’un poster. Néanmoins, il donne un exemple de synthèse intéressant : 1 étude clinique complète sur une feuille (l’équivalent de 2-3 diapositives). Et encore, il y a trop de blabla par rapport aux support de présentations : les posters sont aussi destinés à être consultés hors des sessions de présentation orale.

Poster pour un congrès (SFAR 2018)

[1] La plupart des supports de présentation de S Degoul sur ce site ont été réalisés par ce moyen

[2] Allusion directe aux représentants des laboratoires pharmaceutiques

[3] C’est là l’intérêt d’un format vraiment libre : le fichier généré ne dépend pas du logiciel d’édition, dont le choix reste libre selon les préférences de l’utilisateur (habitude, ergonomie...)

[4] Les supports de présentation de S Degoul basés sur LaTeX Beamer sont souvent édités via Org-mode. Voir les fichiers sources généralement disponibles en fin d’article, notamment pour les cours.