3.1 - Fiche mémo pour les IDE concernant les ventilateurs
3.2 - Déconnexion des circuits
Pour éviter la contamination des soignants, ne jamais déconnecter les circuits quand la ventilation est en cours !
Procédure :
équipement de protection complet, avec lunettes et masque FFP2,
ventilateur en pause,
clamper la sonde d’intubation.
Ne reprendre la ventilation que quand tout le circuit est connecté + ballonnet gonflé.
3.3 - Aspiration trachéale
Système clos pour tous les patients, donc éviter les aspirations trachéales avec les sondes classiques.
Pour information :
3.4 - Utilisation des ventilateurs d’anesthésie pour la réanimation au bloc opératoire
Problématiques avec ces ventilateurs :
non prévus pour fonctionner 24 h / 24,
humidification excessive des circuits, conduisant à des dysfonctionnements.
Donc :
circuit ouvert au moins 10 l/min, supérieur à la ventilation minute du patient,
conserver quand-même la chaud sodée, car le débit de gaz frais, même maximal, risque d’être inférieur à la ventilation minute du patient → risque de réinhalation de CO2,
monitorage de la courbe d’ETCO2 pour vérifier l’absence de réinhalation témoignant la saturation de la chaux sodée,
ne pas utiliser d’humidificateur chauffant,
test tous les 24 à 72 h si possible, avec relai par un ventilateur de transport ? → à discuter.
En cas de rupture d’alimentation générale en oxygène avec relai pris par les réserves de secours du bloc opératoire (alarme près de la salle 13), passer tous les ventilateurs d’anesthésie en circuit fermé = bas débit de gaz frais, sinon les réserves seront très rapidement épuisées.
3.5 - Filtre antibactérien
Filtre « patient » = filtre vert de réanimation
en la pièce en Y et la sonde d’intubation
les filtres utilisés en anesthésie ne sont pas adaptés, car on un pouvoir limité d’humidification → utiliser les filtres HME de réanimation.
remplacement quotidien, ou plus fréquemment si trop humidifiés (la capacité de filtration des filtres est préservée tant qu’ils sont secs)
Filtre « machine » = filtre jaune
au minimum sur la branche expiratoire
voire aussi sur la branche inspiratoire, au prix d’une altération des performances du ventilateur (déclenchement de la valve inspiratoire).
Plutôt destiné aux services d’hospitalisation « conventionnelle ».
L’utilisation d’un masque haute concentration (avec fort débit d’oxygène, forcément) est associé à une aérosolisation plus forte qu’une oxygénothérapie haut débit, donc un risque plus fort de contamination des soignants.