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Rédaction : le mardi 12 novembre 2024, par
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Licence : CC BY-SA 4.0 (voir le contenu)
https://www.youtube.com/watch?v=vnx...
Dr Thomas Kerforne, 06/11/24
Si stable : ECG avant toutes choses !
Attention à l’adénosine : prudemment, risque de bronchospasme si asthme
Une nouvelle mesure de l’ANSM
M Égard
E Ahlschwede
Pour ceux et pour celles qui ne le connaissent pas déjà, voici un lien vers un excellent document coédité par la SFAR et par la SFETD, qui, à mon avis, est peu connu, peu communiqué et dont les conclusions ne sont que très rarement (voir, jamais…) mises en application : http://sfar.org/download/livre-blan...
Pas mal de théorie, mais aussi de bonnes recommandations pratiques, évidemment de prise en charge interdisciplinaire, mais aussi anesthésique.
Le problème est réel en douleur chronique, et le retentissement sur la qualité de vie des patients concernés et sur leur activité professionnelle est important.
Chez un patient sous ceftriaxone, la coadministration de lansoprazole pourrait doubler le risque de troubles du rythme ventriculaire ou d’ACR !
=> Par mesure de précaution : si traitement par ceftriaxone, choisir un autre IPP que le lansoprazole
https://www.has-sante.fr/upload/doc...
Les décès sur infection de cathéter, même périphérique, ça existe !
Une augmentation constante du nombre de déclarations de réactions allergiques graves associées à la chlorhexidine...
Jean-Luc Fellahi et Rémi Schweizer, SFAR, 2023
Risque de sous-dosage en calcium si utilisation du gluconate de calcium.
En terme d’apport en calcium, 30 ml de gluconate de calcium = 10 ml de chlorure de calcium
Rapport de l’ANSM sur la consommation des antibiotiques entre 2000 et 2020 : intéressant, des graphiques parlent d’eux-mêmes.
L’OMéDIT (Observatoire des Médicaments Dispositifs médicaux Innovations Thérapeutiques) Centre-Val de Loire a publié une mise à jour 2023 de son Livret thérapeutique gériatrique : disponible ici.
« Sujet âgé » =
Implications pour notre pratique, c-à-d principalement les antalgiques (pages 80 et 83-88) :
Donc pour les fracture de l’extrémité supérieure du fémur, pourrait-on protocoliser ceci ?
09/2022 : Gestion du capital sanguin en pré, per et post opératoire et en obstétrique
Concerne :
Fournit :
D’après la fiche HAS éponyme de septembre 2022
La coprescription d’IPP et d’AINS en prévention n’a d’intérêt qu’en présence de facteurs de risque et n’est justifiée que dans les situations suivantes :
E Ahlschwede
Suite à une rupture de stock du losartan début 11/2021.
Si l’on doutait de l’efficacité du PECS block pour les prothèses mamaires : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/341... (article en libre accès ici).
Protocole anesthésique utilisé dans cette étude :
Un bémol : les deux groupes ne sont peut-être pas tout à fait comparables (voir tableau 1).
La HAS a récemment sorti une fiche « flash sécurité patient » concernant la check-list au bloc opératoire : fiche PDF ici (présentation ici).
Implications pour le service :
E Ahlschwede
Maurice-Szamburski A. Faut-il avoir peur du Tramadol ? Le Praticien en anesthésie réanimation. Juin 2021 ;25(3):138-41
Cf. article en ligne ici (probablement accessible librement seulement depuis les postes du GHRMSA, ou nécessité de se connecter à un compte ClinicalKey).
S Degoul
La littérature retrouve un risque hémorragique significativement augmenté par la prise d’IRS, particulièrement ceux qui sont les plus sélectifs (fluoxétine, (es)citalopram, paroxétine, sertraline...) et en association avec un AINS, antiagrégant plaquettaire ou anticoagulant.
Mécanisme : diminution de l’aggrégation plaquettaire, qui fait intervenir la sérotonine.
Après une recherche rapide : cela aurait plus été rapporté pour les saignements « médicaux » (hémorragies digestives et cérébrales), mais c’est peut-être dû à un biais de sélection. La simple prise d’IPP permettrait de diminuer le risque d’hémorragie digestive. Une étude dans le contexte périopératoire (chirurgie cardiaque) est plutôt rassurante.
Références :
Termes MeSH pour une recherche sur PubMed : Serotonin reuptake Inhibitors, Hemostasis
Implications pour la gestion périopératoire du risque hémorragique ?
E Ahlschwede
Vraiment bien fait !
Un complément d’information très bien fait dans le "Praticien en anesthésie réanimation" !
Notamment intéressant en ce qui concerne les modalités de modification préopératoire du ttt immunosuppresseur, d’antibioprophylaxie, de ttt antibiotique probabiliste en cas d’infection, de gestion du ttt anticoagulant postopératoire...
Je le mets en ligne, avec le référentiel de l’HAS auquel l’article fait référence (2 PDF en bas de l’article de la RMM du 11/06/2020 :https://anesthesie-ghrmsa.fr/spip.php?article108).
Bonne lecture ! Intégration dans nos protocoles locaux à envisager.
E. Ahlschwede.
S Degoul
Contexte où je me suis posé la question :
Sédation par kétamine après DARU chez une patiente avec échec de pose d’APD. Produits utilisés = kétamine 50 mg + midazolam 1 mg (poids = 110 kg) -> quid de la reprise de l’allaitement ?
Ressources retrouvées :
Conclusion :
Peu de données disponibles, faible niveau de preuve
Étude publiée (en vrai !) sur l’efficacité de l’hydroxycholoroquine pour la prévention de la mortalité des accidents de trottinette : article en français
=> il s’agit d’un canular, mais ça vaut le détour.
Questionnaire publié le 24/02/20 via le réseau recherche de la SFAR, promu par une équipe parisienne (M Sylvain Diop, interne, Dr Ron Birnbaum et Dr Roman Mounier).
Lien : https://fr.surveymonkey.com/r/PCN2QVK
Réponses aux questions ici.
Consultable ici.
À noter une ressource pour aider au calcul de conversion de dose entre opioïdes +/- changement de voie d’aministration : OPIOConvert.
L’ondansétron est susceptible de provoquer des malformations congénitales orofaciales (fentes labiales et palatines) suite à une exposition au cours du premier trimestre de la grossesse. Des études épidémiologiques disponibles sur les malformations congénitales cardiaques font état de résultats contradictoires. Par mesure de précaution, dans le cadre de ses indications autorisées, l’ondansétron ne doit pas être utilisé pendant le premier trimestre de la grossesse.
Les gabapentinoïdes, c’est-à-dire la gabapentine et la prégabaline, deux médicaments indiqués dans le traitement de l’épilepsie et des douleurs neuropathiques, sont associés à un risque respiratoire grave, potentiellement mortel, notamment en cas d’association avec des opioïdes et d’autres médicaments dépresseurs du système nerveux ou chez les patients atteints de troubles respiratoire, selon une alerte de la Food and Drug Administration (FDA) américaine.
Des modifications du taux de prothrombine peuvent survenir chez certains patients recevant de la céfazoline ou d’autres céphalosporines. C’est pourquoi il est nécessaire de surveiller l’INR chez les malades recevant de la céfazoline.
Rien de nouveau, mais un petit rappel qui ne fait pas de mal...
Il existe une interaction pharmacologique entre l’apirine, qui inhibe de façon irréversible la cyclo-oxygénase (COX) de type 1, et les AINS, qui l’inhibent de façon réversible, résultant en une diminution de l’effet antiagrégant plaquettaire de l’aspirine.
Les conséquences cliniques ne sont pas connues.
Recommandations de l’article :
NB : se souvenir que les anti-COX2 sont prothrombotiques, et que l’utilisation d’AINS est un facteur de risque indépendant de morbi-mortalité cardiovasculaire [1].
[1] AINS : arrêts cardiaques ? Rev Prescrire 2017 ; 37 (407) : 668
Vos commentaires
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# Le 5 août 2023 à 08:55, par AHLSCHWEDE Erich En réponse à : Lectures du mois
OK pour la proposition de l’analgésie de la personne âgée.
A souligner que c’est le rôle du CLUD de s’impliquer dans ce genre de questions...
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