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Rédaction : le mardi 10 mars 2020, par
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Chez les malades non intubés, le virus est plus présent sur les surfaces que dans l’air (transmission gouttelettes).
Limiter au maximum les manipulations comme nous le faisons déjà semble être une attitude raisonnable.
Par ex, se limiter à 2 intubations chacun (2 fois un interne, 2 fois un autre interne, 2 fois vous …).
Nous préconisons :
Attention aux masques : On ne touche ni à son masque, ni aux lunettes, sauf lors de leur retrait définitif.
Dans notre contexte épidémiologique, on doit évoquer un COVID-19 devant toute pneumopathie ou détresse respiratoire non étiquetée, avec notamment un syndrome interstitiel pulmonaire à la radiographie thoracique, même si une autre étiologie peut être avancée (par ex. décompensation de BPCO ou d’un asthme).
Les faux négatifs peuvent être en lien avec la qualité du prélèvement. On peut refaire le frottis ou faire une TDM thoracique (cf. étude de Soon Ho Yoon [1] : attention, 9 patients seulement).
À ce jour (05/04/20), aucun traitement anti-viral reconnu.
Cf. littérature dans l’article dédié
Indication initiale : patient COVID-19 positif ayant une atteinte pulmonaire parenchymateuse (clinique ou paraclinique) sans critère de gravité, mais pas dans les formes asymptomatiques et pauci symptomatiques.
A pourtant été utilisé en réanimation.
À l’heure actuelle (20/03/20), l’indication de ce traitement pour les infection COVID n’est plus confirmée.
Il s’agit d’un traitement hors AMM, donc une information du patient (ou de la personne de confiance) est indispensable :
De plus, un registre interne va être créé pour suivre le devenir des patients traités afin de disposer de données préliminaires sur l’efficacité et les effects indésirables observés. Précisions à venir...
Haut risque d’interaction médicamenteuse, donc vérifier l’absence d’interaction prévisible avec tous les traitements des patients (même ceux qui paraissent anodins) via une application dédiée :
En cas de difficulté pour substituer un traitement qui pose des problèmes d’interaction, contacter Dr Beck-Wirth (réseau SIDA, secr. : 47786) ou Dr Guillard (pharmacie, secr. : 46090), voire, en 3e ligne, le pharmacologue du CHU de Besançon.
Tous ces documents que nous recevons de l’administration par courriel sont accessibles sur l’Intranet > menu COVID-19 (pas d’accès possible depuis l’extérieur).
[1] Yoon SH, Lee KH, Kim JY, Lee YK, Ko H, Kim KH, et al. Chest Radiographic and CT Findings of the 2019 Novel Coronavirus Disease (COVID-19) : Analysis of Nine Patients Treated in Korea. Korean Journal of Radiology. 1 avr 2020 ;21(4):494‑500.
Vos commentaires
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# Le 13 mars 2020 à 14:42, par SAUMIER Nicolas En réponse à : Protocoles, recommandations
sur Liverpool hiv ichart, l’association rito/lopi n’est pas référencée comme telle. lequel des ces 2 antirétroviraux est le plus à même de conduire à des interactions ? pour éviter de screener 2 fois, 1x rito, 1x lopi...?
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# Le 13 mars 2020 à 21:42, par DEGOUL Samuel En réponse à : Protocoles, recommandations
L’application sur le site web permet de sélectionner les deux d’un coup.
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